Coronavirus. Le point sur les impacts économiques, sociaux et les aides

Conséquence du durcissement des mesures sanitaires, 396 centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m2 ont fermé leurs portes, partout en France, le 31 janvier. Ils sont éligibles au fonds de solidarité. Bercy chiffre ce nouveau soutien à 500 millions d’euros mensuels. Le commerce non alimentaire est fortement impacté par les conséquences de la pandémie. Selon la fédération Procos, 2 200 points de vente ont disparu l’an dernier. L’industrie souffre également terriblement : depuis le début de la pandémie, elle a déjà perdu près de 15 000 emplois, essentiellement dans l’aéronautique. La poursuite de la crise sanitaire nécessite un maintien des aides. Le fonds de solidarité est prolongé de 2 mois pour les entreprises de moins de 50 salariés.

L’an dernier, 360 500 emplois du secteur privé ont disparu. 1 cadre sur 4 craint d’être licencié. Et cette angoisse est encore plus forte chez les jeunes. Résultat, les reconversions s’accélèrent depuis septembre.

Les jeunes sont les plus impactés par la crise. Leurs recrutements ont chuté de 14 %, l’an dernier. Pour aider à leur insertion, les jeunes diplômés anciennement boursiers percevront 70 % de leur bourse. Les difficultés des jeunes français de moins de 25 ans sont identiques à celles de leurs homologues européens qui sont 18,5 % à être au chômage. Enfin, jeunes (ou moins jeunes) saisonniers, intermittents ou travailleurs précaires percevront, jusqu’à fin mai, une aide mensuelle de 900 euros. Le plan « 1 jeune, 1 solution » a bien soutenu l’apprentissage des jeunes. L’an dernier, plus de 500 000 contrats ont été signés dans les secteurs privé et public, un record !