Jeunes. Un plan global avant l’été pour les lycéens, étudiants et jeunes travailleurs

Un plan global pour les jeunes devrait voir le jour avant l’été. Gabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education et de la jeunesse, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie y travaillent. L’objectif : activer différents leviers pour sécuriser professionnellement et socialement les jeunes. Et éviter que l’année 2020 soit celle de la « génération Covid ».

Les jeunes sont durement touchés par la pandémie : études interrompues ou menacées, diplômes dévalués, boulots supprimés (+ 149 800 jeunes au chômage en avril), leur insertion professionnelle et leur employabilité sont d’ailleurs « une priorité absolue du plan de relance », indique Gabriel Attal en précisant les 3 objectifs poursuivis : « éviter le décrochage en lycée professionnel, renforcer la voie professionnelle et l’apprentissage et faciliter l’entrée sur le marché du travail ».

Selon les estimations, 15 % des jeunes de la voie professionnelle auraient décroché pendant le confinement. Pour les raccrocher, une partie des lycées professionnels sera ouverte cet été pour que ces jeunes « renouent avec la pratique professionnelle ».

Opposé à l’extension du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans, Gabriel Attal souhaite privilégier la Garantie jeunes et le Service civique. Les stages, les premières expériences professionnelles à l’étranger… s’ils ne constituent pas un emploi immédiat, sont également formateurs et utiles rappelle le Secrétaire d’Etat. De son côté, Patrick Gille, président de l’Union nationale des Missions locales, plaide pour que ces dernières puissent créer « un fonds d’urgence sociale » qui serait alimenté par « quelques dizaines de millions [d’euros] ».

En septembre, 700 000 jeunes seront sur le marché du travail, jeunes diplômés et ceux déjà en recherche d’emploi. Le Gouvernement doit soutenir leurs recrutements en investissant notamment dans les secteurs ayant des besoins de main-d’œuvre comme ceux de la santé ou de la transition écologique.

L’apprentissage et l’alternance bénéficient, pour leur part, d’un plan national. Il devra relancer la dynamique qui a souffert pendant la pandémie.