Coronavirus. Quels impacts sur le marché du travail breton ?

Le marché du travail breton va t’il se transformer sous l’effet de la crise sanitaire ? Il est encore trop tôt pour se prononcer, répondent les professionnels bretons de la formation continue car les demandeurs d’emploi les contacteront après avoir eu leur premier rendez-vous à Pôle emploi et un temps de réflexion pour construire un nouveau projet professionnel, analyse Monique Allamagny, chargée de communication au pôle brestois du CFAI Bretagne. 

De son côté, Gilles Caldemaysou, directeur de l’Afpa de Loudéac estime que les demandes de formation progresseront « lorsque la hausse du chômage deviendra encore plus significative ». Probablement après le 1er semestre 2021, pronostique-t-il. Spécialisé dans les métiers du transport, il craint de ne pouvoir répondre à toutes les demandes générées par la pénurie de chauffeurs routiers et l’explosion du commerce en ligne.

L’impact de la crise sanitaire est plus notable dans le travail temporaire qui observe, depuis janvier, l’arrivée de nouveaux profils comme ceux des cuisiniers, serveurs et personnels temporairement inactifs de l’hôtellerie-restauration. S’ils n’ont pas de frein à découvrir de nouveaux secteurs d’activité et à travailler en usine, ils trouvent facilement du travail, indique Rachel Bellec, consultante RH chez Start People Pontivy.