Bretagne. Comment sauver les petits commerces dits « non essentiels »…

Les initiatives se multiplient pour éviter le naufrage des petits commerces dits « non essentiels », fermés pour contrer la progression de la pandémie. Les Mairies recensent, souvent à partir de leurs sites, les artisans et commerçants de proximité.

En Bretagne, dans chaque département, des plateformes, des actions « click and collect » sont mises en oeuvre. En voici quelques-unes, relayées par la presse cette semaine :

A Saint-Malo, Digital Saint-Malo, avec l’opération coup de main, forme gratuitement les restaurateurs à la création de leur site web. La Mairie propose aussi à tous les commerces de se faire connaître : commercescovid19@saint-malo.fr.

Dans le Finistère : mavillemonshopping.fr et la plateforme Géo’Local 29.

Dans le Morbihan, à Questembert, fairemescourses.fr/questembert. A Vannes : les plateformes de vente à distance, Veando et Oncommande.fr, sont gracieusement mises à la disposition des commerces pendant cette période par des entreprises locales du numérique. Les commerçants du pays d’Auray sont référencés sur la plateforme-auraypreference.

A noter également, les initiatives des grandes enseignes. Intermarché, par exemple, qui propose son aide au monde du Livre : elle met à la disposition des petits libraires un « drive solidaire » pour y déposer leurs titres à la vente. L’enseigne travaille à étendre cette offre « pour tous les autres commerces de proximité ». Carrefour devrait également, par l’utilisation de sa plateforme, proposer à certains commerces la vente de leurs « produits alimentaires, d’hygiène, de soins et de beauté, de l’animalerie ou de la puériculture »…