Tiers lieux. Fragilisés par la pandémie

Fermés depuis le confinement, les espaces de coworking rouvrent progressivement depuis le 11 mai, dans le respect des gestes barrières et du protocole sanitaire. Comment, avec ces conditions, préserver la convivialité qui était l’un des atouts et attraits de ces lieux de travail partagés ? Et rebondir économiquement ?

Une enquête menée par France Tiers-Lieux auprès des 1 800 tiers-lieux français indique que 80 % craignent, à court ou moyen terme, une fermeture. Ils estiment avoir perdu, en moyenne, cette année, 111,5 millions d’euros. Leur fragilité résulte de « leur nature hybride – mêlant activités commerciales et activités à but non lucratif – [qui] leur offre peu d’autonomie financière, indique Patrick Levy-Waitz, président de la fondation Travailler autrement.

Les professionnels espèrent rebondir grâce aux besoins de flexibilité et de distanciation physique des entreprises. Ils surfent actuellement sur la lassitude des télétravailleurs forcés, esseulés chez eux.