Sanitaire. Création de l’Association française des assistants de régulation médicale

Afin de reconnaître et de défendre leur profession qui souffre selon eux « d’invisibilité », 3 assistants de régulation médicale (ARM) du SAMU des Côtes d’Armor ont créé l’Association française des assistants de régulation médicale (AFARM). Premiers interlocuteurs lors d’un appel au 15 ou au 112, ils sont chargés d’écouter, d’analyser, de hiérarchiser et de prendre en charge l’urgence médicale. Ils sont confrontés à un manque de personnel dû à une méconnaissance du métier.

« On nous prend pour des standardistes alors que nous faisons partie du corps médical », indiquent-ils.

L’objectif de la nouvelle association est de fédérer tous les ARM de France. Elle compte actuellement 34 délégués régionaux chargés de « transmettre les ressentis et besoins de chaque collègue ARM ». Héloïse Bothrel occupe ce poste dans les Côtes d’Armor. Le 3 septembre, l’AFARM rencontrera le Dr Braun, président du SAMU-Urgences de France pour lui faire part de ses doléances.

La profession ne compte actuellement que 2 associations représentatives : l’Union nationale des assistants de régulation médicale (UNARM) et l’AFARM.

Les professionnels sont partagés sur la nouvelle formation qui vient de voir le jour pour « sécuriser leur profession ». Ils indiquent ne pas connaître pour l’instant son contenu. Leur formation était jusqu’à présent réalisée en interne.