Primo-arrivants. Quelques dispositifs bretons inclusifs

La  Semaine nationale pour l’intégration des étrangers primo-arrivants a été l’occasion de valoriser les initiatives et la mobilisation de tous les acteurs concourant à une meilleure insertion socio-professionnelle des migrants. Voici quelques initiatives déployées en Bretagne :

– A Pontivy, le Centre provisoire d’hébergement de l’Amisep dispose de dix-sept logements pour les personnes seules ou les familles ayant le statut de réfugié ou la protection subsidiaire. Parallèlement, un accompagnement socio-professionnel individualisé les aide à construire leur nouvelle vie.

– Le dispositif Ankrage, proposé depuis 2020 par Akto, l’Umih 22 et de multiples partenaires, a déjà permis à 24 personnes de se former, à la fois au métier de commis de cuisine, un métier en tension, et à la maîtrise du français, notamment professionnel. Toute la précédente promotion a trouvé un emploi dans les semaines qui ont suivi la formation. Douze personnes, dont deux femmes, ont intégré la nouvelle session.

– Dans le Finistère, les primo-arrivants peuvent rejoindre le chantier d’insertion « Terre en Espoir papier ». En savoir plus.

– Déjà impliquée dans une démarche inclusive, la ville de Guingamp a signé avec la Préfecture des Côtes-d’Armor un accord Territoire d’intégration. Inédit dans le département, il s’agit du 3e contrat breton de ce type et du 125e au niveau national, indique le préfet.

Cette année, la Bretagne a reçu 3 000 demandes d’asile et près de 60 % ont débouché sur une mesure de protection. Ces réfugiés sont, six mois après le dépôt de leur dossier, en mesure de travailler. Une aubaine pour les secteurs d’activité bretons qui rencontrent des pénuries de main-d’œuvre.