Coronavirus. Les mesures économiques et sociales
L’impact de la pandémie dans le monde est énorme : selon l’OIT, 255 millions d’emplois ont été détruits l’an dernier malgré une mobilisation sans précédent des États qui ont injecté 14 000 milliards de dollars dans leurs plans de soutien. Le point sur les nouvelles aides gouvernementales françaises et la situation économique et sociale.
Les entreprises sont toujours soutenues pour traverser cette période trouble, notamment les TPE qui percevront une aide de 500 euros pour se digitaliser. L’ESS bénéficie d’un fonds d’urgence de 30 millions d’euros. La situation, précaire, des 3,6 millions de travailleurs indépendants interpelle : Gouvernement et syndicats se sont rencontrés pour évoquer de possibles mesures de soutien.
L’an dernier, 27 milliards d’euros ont été mobilisés pour financer le chômage partiel. Toutes aides confondues, en 2020, c’est l’hôtellerie-restauration qui a le plus bénéficié des différentes mesures gouvernementales pour faire face à la crise. Cette mobilisation importante fait régresser de 38 %, tous secteurs confondus, les défaillances d’entreprises. 2020 est ainsi l’année où elles sont au plus bas depuis 38 ans. Même si les spécialistes s’attendent à de multiples défaillances au redémarrage de l’économie, une fois que les aides seront stoppées.
La crise sanitaire et économique se double d’une crise sociale. Les jeunes sont très exposés, perdant 5 à 10 % de leur revenu et rencontrent des difficultés d’insertion, même pour les diplômés bac +5. Leur détresse morale a été entendue : les universités rouvrent partiellement et des « chèques psy » ont été créés. Les quartiers prioritaires bénéficient, pour leur part, d’un plan de 3,3 milliards d’euros pour accompagner la relance et améliorer la vie quotidienne des habitants.