Transition écologique. Une nouvelle offre de formations dans les universités et grandes écoles

D’ici à 2025, tous les étudiants de premier cycle dispensé par les universités et grandes écoles devront avoir suivi un « socle de connaissances et de compétences globales, transversales et pluridisciplinaires » à la transition écologique, annonce Sylvie Retailleau, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Valorisant également les actions et engagements sur le terrain, cette formation conditionnera l’obtention de leur diplôme (licence, BTS, DUT, etc.).

Près de trois millions d’étudiants sont concernés. Le contenu de cette formation sera élaboré, l’an prochain, lors d’ateliers thématiques réunissant des acteurs universitaires, des étudiants, des associations, des think tanks, etc.

Afin de former les étudiants, les professeurs devront, au préalable, se former. Ce sera le cas, dès l’an prochain, pour les nouvelles recrues et d’ici à 2025 pour leurs collègues déjà en poste. Selon une enquête de l’association France Universités, les trois quarts des universités disposent actuellement d’une équipe spécialisée dans la transition écologique. 33 % dispensent déjà des modules obligatoires sur la transition écologique pour les étudiants de première et seconde années de licence. Mais seuls 25 % des établissements sont parvenus à former les enseignants.

Cette nouvelle offre de formation s’intègre dans la loi de programmation de la recherche de 2020 et dans « France nation verte« , la démarche de planification écologique souhaitée par Elisabeth Borne.

De nouvelles formations, initiales et continues, verront également le jour, notamment sur les « énergies renouvelables, l’agroécologie, la rénovation énergétique, le numérique responsable », afin de préparer les étudiants aux métiers de la transition écologique, indique Mme Retailleau. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) sera prochainement lancé dans le cadre de France 2030 pour financer ces nouvelles filières.