Saint-Malo. Portrait économique et social
L’Insee Bretagne a dressé le portrait de la ville de Saint-Malo et bat en brèche quelques idées reçues. Les actifs de plus de 15 ans y sont plus nombreux que les retraités (respectivement 47 % et près de 40 %). Mais la part des retraités dans la population malouine est plus importante que celle des communes de la couronne (28 %) et que celle de l’ensemble de la Bretagne (31 %).
L’écart de niveau de vie entre les plus aisés et les plus modestes est plus élevé que la moyenne bretonne. Un peu plus de la moitié de la population malouine appartient aux « catégories sociales les plus aisées » : agriculteurs, artisans, commerçants, cadres, chefs d’entreprise et professions intermédiaires. En 2015, 26 % des malouins résidaient dans un logement social, soit 3 fois plus que la moyenne régionale (9,3 %). Et 13 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (11 % au régional).
Quels sont les emplois du territoire ? Par qui sont-ils exercés ?
La ville de Saint-Malo compte 26 400 emplois, la communauté d’agglomération, 34 600. 10 % des emplois malouins sont liés au tourisme, 23 % relèvent du commerce et de l’hébergement-restauration. La présence d’un hôpital et d’une clinique engendre un plus fort taux d’emploi sanitaire sur le territoire que dans le reste de la Bretagne. Le secteur agroalimentaire y est minoritaire (630 emplois). Près de 40 % des salariés industriels travaillent dans des activités chimiques et pharmaceutiques liées à la mer.
Les mobilités domicile-travail sont importantes. 45,5 % des emplois malouins sont occupés par des personnes n’habitant pas Saint-Malo. Et 30 % des postes de la communauté de communes ne sont pas occupés par des locaux. Chaque jour, 7 000 personnes se déplacent entre Saint-Malo et l’agglo et 10 400 salariés viennent de Dinan et de la Côte d’émeraude notamment, travailler sur l’agglomération malouine.