Qu’en pensent les organisations patronales ?
Le Medef, l’U2P, la CPME et la FFB réagissent.
Le Medef estime pour sa part que ce n’est « qu’une partie de la réponse » aux problèmes de recrutement et aux projets d’embauche abandonnés faute de candidats, 10 fois plus nombreux. Pour le patronat, la « bonne réponse » est la formation des chômeurs (et des salariés).
Pour la Confédération des artisans, commerçants et professions libérales (U2P), par son président Alain Griset, juge qu’avant « de penser immigration, de tel ou tel public, il ne faut pas oublier que le taux de chômage concerne encore des millions de personnes. La priorité absolue est de faire qu’ils retrouvent un emploi » et pointe que « Plan d’investissement dans les compétences (PIC), réformes de l’apprentissage, de l’assurance-chômage : les réformes engagées convergent mais leurs effets demanderont du temps ».
François Asselin le président de la CPME estime pour sa part que « la formation des chômeurs reste la clef et 30 000 visas ne changeront pas la donne sur le plan macro-économique ».
Jacques Chanut, le président de la Fédération française du bâtiment, quant à lui mise sur les « 380.000 demandeurs d’emploi en France rien que pour le BTP […] dont un tiers qui ne souhaite qu’une remise à niveau pour reprendre le travail ».