Numérique. Coup de projecteur sur le « green coding » ou comment coder écolo

Afin de réduire l’impact environnemental du numérique, le Galion Project, un think tank d’entrepreneurs, a listé 40 solutions concrètes dont peuvent se saisir les entreprises du secteur, dont le « green coding ». Frédéric Bardeau, fondateur de Simplon.co, école qui forme gratuitement aux métiers du numérique, a choisi de l’enseigner à tous ses élèves.

Il rappelle que, « de manière générale, 80 % des fonctionnalités des logiciels ne sont pas utilisées lorsqu’ils sont ouverts. Le green coding est une manière d’être plus frugal et d’assurer que la machine tourne uniquement pour les fonctionnalités utilisées ». Anne-Cécile Orgerie, chercheuse au CNRS, souligne qu’entre « 4 et 5 % » des émissions de CO2 sont liées à l’utilisation de l’informatique. Si le « green coding » ne les réduit pas puisqu’une partie est liée à la fabrication du matériel informatique, il symbolise néanmoins une volonté de sobriété énergétique.

Le « green coding » a un coût pour les entreprises utilisatrices. Frédéric Bardeau indique qu’en temps normal, la formation des codeurs prend 3 jours mais « que la solution du [green coding] est plus coûteuse […] car elle demande une phase de design et de conception plus longue ».