Les grands groupes ébranlés par le Covid

Les grandes multinationales sont malmenées par la crise économique actuelle. Elles n’espèrent pas de reprise ou de retour à l’avant Covid avant 2023. En attendant, les plans d’économie et de restructuration fleurissent.

Total, après négociation avec les syndicats, proposera un plan de départ anticipé à ses salariés en fin de carrière. Plus de 700 postes sont concernés. Le groupe confirme également « l’arrêt conjoncturel » de la raffinerie de Donges (44), qui reprendra sa production dans un contexte plus favorable. Cette décision impacte 650 emplois directs et 400 en sous-traitance.

Danone (Evian, Vittel, Activia, Blédina…) a communiqué sur un plan d’économie de 1 milliard d’ici 2023, dont 700 millions de dépenses sur les frais généraux et l’administration. 2 000 postes sont sur la sellette, dont 400 à 500 en France.

Renault vient d’acter un accord de « transformation des compétences » portant sur la suppression de 2 500 postes en France dans l’ingénierie et les fonctions tertiaires, via des départs volontaires ou d’autres dits « naturels ». A l’international, 15 000 emplois seront supprimés dans les mois à venir.

D’autres entreprises annoncent des restructurations : Disney, IBM, Schlumberger (200 emplois en France), Général Electric (300 postes dans l’Hexagone), …