GovTech. Un marché de 3,3 milliards d’euros pour les EdTech

Une étude de Public et de Roland Berger fait le point sur les GovTech – ces start-up qui comptent au moins un client public (Etat, opérateur ou collectivité locale) et l’aident à inventer de nouvelles méthodes pour remplir sa mission de service public – et leurs perspectives de développement en France. Depuis 2012, 600 jeunes pousses ont travaillé avec le secteur public, pour un total de 1,53 milliard d’euros de levées de fond. Même si 69 % des start-up sondées indiquent qu’il est plus difficile de travailler avec le secteur public qu’avec le privé.

Le secteur s’organise et se structure économiquement. Selon Axelle Lemaire, associée du cabinet Roland Berger et ex-secrétaire d’Etat au Numérique, l’organisation du GovTech Summit à Paris « positionne [la France] comme une place qui compte désormais » et où le marché pèse 16 milliards d’euros annuels (103 milliards de dollars aux Etats-Unis), dont 3,3 milliards d’euros pour les EdTech, 3,2 milliards pour la smart city, 2,4 milliards pour la Health Tech, 2,7 pour la Mobility Tech…

L’étude indique que la santé (678 millions d’euros/an), les transports (159), la défense (191) et l’éducation (194) sont les marchés les plus porteurs. Si la santé se retrouve en pôle position de la GovTech française, c’est parce que « le secteur public y est plus important [que dans d’autres pays], précise Axelle Lemaire.