French Tech. Les start-up résistent à la crise

Les start-up résistent bien à la crise sanitaire, au vue d’une étude menée par le think tank d’entrepreneurs The Galion Projet. Elle indique que 80 % de ces jeunes pousses ne prévoient pas de licencier. Seules 9 % ont mis en place des plans de licenciements et 12 % prévoient de le faire.

Le licenciement n’est pas une option pour elles car elles souhaitent conserver les salariés qu’elles ont eu tant de mal à recruter et pour lesquels elles se sont livrées une véritable « guerre des talents ».

Si 11 % des start-up poursuivent leurs recrutements actuellement, 58 % annoncent les avoir gelés. Gel qui permet d’éviter des licenciements car, comme l’indique Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo et The Galion Project, « les embauches sont le volet d’ajustement des start-up en hypercroissance. Rien qu’en jouant là-dessus, elles arrivent à faire des plans de réduction des coûts assez drastiques ». Elles utilisent également, pour 70 %, le chômage partiel, mesure qui concerne en moyenne 60 % de leurs effectifs. Seules 15 % des sondés ont totalement cessé leurs activités, mettant de facto tous leurs salariés en chômage partiel.