Economie verte. En 2020, plus de 400 000 offres déposées à Pôle emploi

En 2020, à Pôle emploi, une offre sur six relevait de l’économie verte (métiers verts* et verdissants*), indique une étude du ministère de la Transition écologique. Si la demande progresse (une offre sur huit en 2013), elle demeure très inégale selon les secteurs d’activité. Plus de la moitié émane des secteurs du bâtiment (48 %) et des transports (21 %) et porte sur les métiers verdissants.

Les métiers verts et verdissants se distinguent dans les compétences attendues. Employés non qualifiés et manœuvres sont plutôt recherchés par les premiers, ouvriers spécialisés ou qualifiés par les seconds.

46 % des emplois à pourvoir dans l’économie verte étaient des CDI. Mais les métiers verts se distinguent par un fort recours aux CDD (53 % contre 27 % dans l’économie verte). Il s’agit bien souvent de contrats proposés par des associations intermédiaires, entreprises ou chantiers d’insertion à des demandeurs d’emploi. Le travail temporaire est plus souvent utilisé dans les métiers verdissants (27 % contre 12 % pour les métiers verts).

Ce portrait des métiers de l’économie verte a cependant ses limites, note le ministère de la Transition écologique, car « l’identification des professions verdissantes est complexe ». De fait, le nombre d’emplois est « vraisemblablement sous-estimé ».

*Métiers verts : ceux qui ont une finalité environnementale. (Exemple : métiers de l’assainissement ou des déchets.)

*Métiers verdissants : ceux dont les compétences évoluent pour intégrer les enjeux environnementaux. (Exemple : ingénierie, maçonnerie.)