Développement local. Les communes rurales, facteur d’attractivité bretonne

La Bretagne, deuxième région française la plus rurale derrière la Bourgogne-Franche-Comté, compte 53,7 % de ruraux. Mais le terme « rural » recouvre différents aspects. Il caractérise des communes à l’habitat plus ou moins dense selon leur proximité avec un pôle urbain pourvoyeur d’emplois. Les Côtes d’Armor et le nord-ouest du Morbihan comptent le plus de communes les moins densément peuplées.

Ces différentes zones rurales ont des points communs : un temps de trajet plus long pour accéder aux commerces ou aux soins, une importante part d’habitants âgés de 40 à 64 ans et peu de 15-24 ans (9 %). Ces derniers vivent plutôt dans les centres urbains pour poursuivre leurs études ou décrocher leur premier emploi.

Cet espace rural attire les nouveaux arrivants bretons actifs, âgés de 25 à 64 ans, essentiellement dans les communes proches des villes. Il se compose également de nombreux emplois agricoles ou du bâtiment. Le dynamisme régional lui doit beaucoup et ce, plus que dans d’autres territoires.