Coronavirus. Le point sur les mesures économiques et les conséquences sociales

Les entreprises administrativement fermées (hôtellerie-restauration, clubs de sport…) paient un lourd tribut à la crise. Pour les aider à tenir le choc, l’Etat dévoile de nouvelles mesures :

Il financera 10 jours de congés payés aux salariés des secteurs les plus éprouvés. Il maintient, par ailleurs, le taux actuel de prise en charge de l’activité partielle jusqu’à au moins fin janvier. Enfin, les entreprises toujours fermées au 1er janvier 2021 seront, l’an prochain, les seules bénéficiaires du fonds de solidarité.

Le Gouvernement prépare la continuité de certaines aides en début d’année prochaine : il prévoit une rallonge de 8 milliards à son PLF 2021. L’Europe vient d’acter son plan de relance de 750 milliards pour soutenir ses 27 états membres. Quant à la Banque centrale européenne, elle soutient les efforts des pays membres avec un plan de sauvetage porté à 2 400 milliards d’euros, activable jusqu’en mars 2022. (Le Monde, 12/12/20).

Côté secteurs d’activité, la logistique bénéficie d’un plan de plus d’un milliard d’euros. Les salles de sport, exsangues, alertent quant à elles sur leur situation précaire. Les structures de l’IAE venant en renfort aux Ehpad verront leur investissement financièrement valorisé.

Au national (ministère de l’Economie), en région (commissaires aux restructurations et Conseils régionaux) se mobilisent pour sauver les entreprises fragilisées par la pandémie. 

Outre les impacts économiques, le Covid a des répercussions sociales. En juin, la France comptait 2 millions de foyers bénéficiaires du RSA, un niveau inédit depuis la création, il y a 11 ans, du dispositif.