Commerce. Recul des emplois dans les centres-villes bretons

En complément d’une étude nationale consacrée au commerce de proximité dans les centres-villes des villes de taille intermédiaire, l’Insee s’est penché sur 32 villes moyennes bretonnes, à l’exclusion de Rennes et Brest. Entre 2009 et 2015, le nombre d’emplois dans le commerce de proximité a reculé de 1,3 % par an alors qu’il a progressé de 0,5 % dans les agglomérations. Les commerces de centre-ville souffrent de la concurrence des zones commerciales périphériques.

Les commerces d’équipement de la personne (habillement, chaussures…) sont les plus fragilisés. A l’inverse, le nombre d’emplois et le nombre d’établissements progressent dans le secteur de la restauration – boostés par la restauration rapide – et les débits de boisson.

Tous les centres-villes ne sont pas affectés de la même manière par le phénomène. Quimper, Lorient et Vannes, comme la majorité des centres-villes analysés, perdent des emplois commerciaux dans leur centre. Lannion, Saint-Brieuc, Concarneau et Morlaix sont, pour leur part, touchés par une déprise plus globale, perdant à la fois des emplois commerciaux dans le centre-ville et dans la périphérie. Seules Auray, Saint-Malo, Quimperlé, Le Rheu et Locminé voient leurs emplois commerciaux se stabiliser ou progresser.

Le dispositif national « Action cœur de ville », d’une durée de 5 ans, vise à redynamiser les centres-villes. En Bretagne, 11 villes moyennes en bénéficient depuis l’an dernier.