Boucherie. Il manquerait au moins 5 000 professionnels selon la CFBCT

La boucherie manque de bras. Selon Jean-François Guihard, président de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT), « il faudrait au moins 5.000 [professionnels] de plus ». Une pénurie qui s’observe tant dans les 18 000 boucheries artisanales que dans les grandes surfaces où 1 500 postes seraient à pourvoir.

Pourtant, la profession attire. Le nombre de bouchers est, en quelques années, passé de 30 000 à 42 000 salariés. Et le nombre d’apprentis bouchers a doublé en dix ans, pour actuellement atteindre 10 000. 6 000 d’entre eux s’orienteront vers les boucheries traditionnelles, 4 000 vers la grande distribution. Près de 2 000 apprentis sont des personnes en reconversion.

Les débouchés sont nombreux. Chaque année, 20 % des dirigeants de boucheries partent à la retraite. La pénurie de bouchers et les nombreuses offres d’emploi permettent aux professionnels de choisir leurs lieux et conditions de travail : le travail en semaine et le week-end dans les boucheries artisanales, dans la grande distribution, dans les industries agroalimentaires du lundi au vendredi, ou encore l’intérim pour sa flexibilité et ses rémunérations attractives.