Articuler temps professionnels et familiaux pour les détenues : ouverture d’une crèche à la prison de Fleury-Mérogis

Fleury-Mérogis, plus grande prison d’Europe (4 000 détenus dont 300 femmes) innove en ouvrant, en partenariat avec la mairie, le Conseil départemental et la Caisse d’allocations familiale, une crèche interne pour les enfants des détenues.

Ouverte du lundi au vendredi de 7h30 à 17h, elle permet aux femmes de travailler, suivre une formation ou une activité ou se reposer. Ce qui leur était jusqu’à présent impossible : en prison, les détenues s’occupent seules, 24 heures sur 24, de leur enfant.

Comme dans une crèche classique, les détenues contractualisent le temps de garde de leur enfant et payent une dizaine d’euros par mois. Ce qui concourt à la responsabilisation et à la réinsertion selon la mairie.

A terme, le personnel de la crèche organisera des temps de rencontres et de jeux à l’extérieur avec d’autres crèches de la ville pour « se rapprocher le plus de ce qui se fait dehors » car « les enfants ne sont pas détenus ».

Sur les 2 500 femmes détenues en France, une soixantaine sont placées, une fois mère ou en fin de grossesse, dans l’une des 26 nurseries que comptent les 190 prisons françaises.

En savoir plus, dans l’article du Républicain : https://www.le-republicain.fr/a-la-une/la-maison-darret-de-fleury-merogis-va-accueillir-une-micro-creche