APLD. 328 accords de branche signés et 50 000 emplois concernés

Suggérée par l’UIMM et les syndicats FO, CFE-CGC et CFDT de la branche pendant la crise sanitaire, l’activité partielle de longue durée (APLD) a été inscrite dans la loi du 17 juin portant diverses dispositions liées à la crise sanitaire. Elle garantie à l’employeur une meilleure prise en charge du chômage partiel de longue durée des salariés par l’Etat, sous réserve d’un accord collectif conclu avec les syndicats. La mesure a trouvé son public. Elisabeth Borne, ministre du Travail annonce que « plus de 300 accords ont été signés […] qui concernent 50 000 emplois ».

149 accords résultent d’un accord de branche. Après la métallurgie et le Syntec, 16 autres branches « sont en cours de négociation ou projettent d’en ouvrir », indique le ministère du Travail.

Le coût de la mesure est évaluée à 6,6 milliards d’euros dans le plan de relance. Conscient de la situation économique actuelle, le Gouvernement annonce que le reste à charge des employeurs bénéficiant de l’APLD restera finalement de 15 % jusqu’à l’été prochain alors qu’il envisageait de le faire passer à 20 % au 1er octobre.