Ambulancier. Pénurie de professionnels et d’étudiants

La Bretagne, comme le national, souffre d’une pénurie d’ambulancier, notamment dans les zones rurales. Les entreprises de transport sanitaire recrutent en permanence pour faire face au turn-over des salariés qui peuvent, grâce à leur convention collective, changer d’entreprise avec un préavis d’une semaine. Et les instituts de formation des ambulanciers (Ifa) peinent à faire le plein. Celui de Quimper a même fermé l’an dernier.

Franck Nicolas, directeur de l’Ifa de Brest indique avoir formé une soixantaine de personnes l’an dernier alors qu’il dispose d’une capacité d’accueil de 90 personnes par an. « Tous les centres de formation manquent de candidats », précise-t-il. Selon lui, cette désaffection s’explique par les contraintes du métier (plannings variables, accroissement des responsabilités, charges mentales et physiques importantes…), une faible valorisation, tant en termes d’image  que de salaire, …

Pourtant, être ambulancier, c’est exercer un métier de relations humaines, qui procure un sentiment d’utilité. Et les contraintes physiques sont allégées par de nombreux équipements et matériels.

Au vu de cette tension du marché du travail, 98 % des stagiaires sont recrutés en fin de formation, rappelle-t-il.

La formation au diplôme d’Etat d’ambulancier se déroule sur 630 heures, dont 5 semaines de stage.