Aide à domicile. Horaires morcelés, faible salaire : un métier qui peine à recruter
Depuis la crise sanitaire, il est encore plus difficile de recruter des aides à domicile, constatent diverses entreprises et associations de Concarneau. Résultat : les délais d’intervention s’allongent pour les demandeurs, les personnels en congés ne sont plus remplacés, souffrent d’une surcharge de travail… Comment les structures s’organisent-elles pour faire face et tenter d’embaucher ?
L’ADMR, qui compte 380 bénéficiaires sur le territoire, vise plutôt des recrutements à temps partiel. L’agence Domidom opte, pour sa part, pour une communication sur Facebook et des spots radio.
Pourquoi de telles difficultés de recrutement ? Les horaires très morcelés (avant 9 heures et le soir) jouent pour beaucoup, tout comme les faibles salaires, qui devraient prochainement être revalorisés de 10 à 15 %. Autant de facteurs aggravant le risque d’épuisement professionnel, selon une étude de la Dares qui indique que 95 % des aides à domicile sont des femmes et qu’elles sont 95 % à travailler à temps partiel.