Pêche. Le mareyeur Océalliance a besoin d’aide

Numéro 1 du mareyage en France, Océalliance, forte de 12 sociétés de mareyage réparties sur le littoral, est inquiète. Elle a dû fermer ses sites de Saint-Guénolé et Plouescat et « 5 autres sont totalement dans le rouge depuis plusieurs semaines et ne pourront pas tenir longtemps », indique Guénolé Merveilleux, PDG du groupe basé à Lorient.

Ses activités ayant diminué de moitié, il a dû récemment activer du chômage partiel pour 250 de ses 500 salariés.

Il espère obtenir, très rapidement, un crédit de trésorerie de la part de BPIfrance pour « rassurer [ses] fournisseurs, notamment étrangers, qui sont désormais très frileux et hésitent à [le] livrer ». Son objectif : pouvoir assurer les ventes estivales à défaut des fêtes pascales.

Le PDG a passé des accords avec la grande distribution (Carrefour, Système U, Leclerc, Casino..) pour écouler sa marchandise et avec des patrons pêcheurs pour qu’ils reprennent la mer. Il attend un accompagnement étatique des armements qui reprendront la pêche. Car sans leur reprise, la filière serait totalement à l’arrêt.